Collet et les retraités

J'ai été surpris, en ayant eu l'occasion de lire le "Livret d'accueil des Etrangers", dans son article 54, qui stipule notamment que tout ressortissant d'un pays étranger, n'ayant jamais cotisé en France, pouvait prétendre à l'âge de 65 ans à une allocation mensuelle supérieure à 700 euros et même à 60 ans s'il était dans l'incapacité de travailler. Bien entendu, il convient de présenter un titre de séjour et disposer annuellement moins de 7635 euros de revenus ( cela va sans dire mais c'est mieux en le disant).
Les retraités et futurs retraités doivent justifier d'un nombre suffisant de trimestres pour faire valoir leurs droits à pension, à défaut de quoi ils sont pénalisés à hauteur des trimestres manquants. Je ne sais pas si les récentes mesures applicables, qui étaient nécessaires à un équilibre provisoire de nos organismes de retraites, prenaient en compte les générosités ci-dessus exposées.
Les retraités cités peuvent se poser la question de savoir comment nos politiques de tous bords, présumés dotés d'une édifiante sagesse, peuvent accorder tant de largesses, dans la mesure où leur entreprise, L'ETAT FRANÇAIS, se situe dans une situation telle qu'elle est dans l'impossibilité avant plusieurs décennies de rembourser ses 1600 milliards d'euros de dettes? 10 mille milliards 500 millions de francs.
Comparaison n'est pas raison certes, mais nous n'ignorons pas que si notre compte bancaire est négatif et notre porte-monnaie au plus plat, il est difficile de consentir des prodigalités autour de nous. La banque connaît les limites pour ne jamais manquer de nous le faire savoir.
Logique ! L'assimilation du pénultième paragraphe par les anciens n'est pas facile à agréer.